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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 11.1885 (Teil 1)

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Schulze, Otto Friedrich: Florence: la Loge du Bigallo; sa construction, son histoire et sa restauration
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Leroi, Paul: Italia fara da se
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https://doi.org/10.11588/diglit.19703#0060

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ITALIA FARA DA SE. 47

réouverture des fenêtres de l'étage supérieur qu'on avait bouchées et qu'il a garnies de vitraux.
Ces vitraux paraissent manquer de caractère et la sertissure de plomb est un peu lourde. On a
tout naturellement supprimé le plafond qui avait été ajouté pour séparer l'étage supérieur; le
toit a été également ramené à son état primitif; les fresques ont été nettoyées avec un respect
pieux. Toute la décoration a été restaurée, d'après les traces antérieures, en des colorations
douces et plaisantes. C'est le chevalier Bianchi qui a exécuté ces derniers travaux, le môme qui,
on le sait, a restauré avec tant de succès dans le palais du Bargello les peintures des murs et
des plafonds, qui a décoré avec tant de talent la cour et les salles du château de Vincigliata,
près de Florence, dans le style du « Trecento », ainsi que le rez-de-chaussée de la propriété du
comte Paolo Galletti, connue sous le nom de Torre del Gallo.

Tous les amis des arts doivent de vifs remerciements à MM. Castellazzi et Bianchi, pour
avoir si heureusement soustrait à une ruine imminente ce charmant édifice du Bigallo.

Fr. Otto Schulze.

ITALIA FARA DA SE'

(suite -)

« Le château rappelle, par son aspect extérieur,
les châteaux du Piémont ; il n'en reproduit aucun.
Comme la Castille d'Ivrea, il est construit de briques
avec les mâchicoulis et les montants des fenêtres en
pierre; la porte d'entrée et les riches fenêtres, à
deux ouvertures et aux ogives diversement ajourées,
sont copiées d'après le château de Verres. La
réunion des divers éléments étudiés çà et là, les
habitudes de l'existence et les préceptes de l'art
militaire de l'époque expliquent les irrégularités du
plan.

« Un comte de Savoie est censé être le seigneur
du château; en haut est peint son blason et, plus
bas, au-dessus de la porte d'entrée, on voit d'autres
armoiries de Savoie sculptées dans la pierre.

a Entrons, puisque sur le large fossé est jeté
le pont-levis ; la herse est levée, la lourde porte en
chêne, bardée de fer, n'est pas verrouillée et aucun
Pn.Tn „ „ guerrier n'est posté aux canardières de la tour, ni

PORTRAIT DU COMTE F. PaSTORIS DE C A S A L R O S S O. b 1

Dessin de Charles e. wiison. à la double rangée de mâchicoulis qui surmonte

l'entrée, pour nous en interdire l'accès.
« Nous traversons un étroit vestibule, défendu en outre par des mâchicoulis clans les tournants

i. Nous tenons à rectifier une erreur qui s'est glissée dans les légendes des quatre vitraux composés et dessinés par M. le chevalier
ierio Maso Gilli; ces vitraux, que nous avons reproduits pages 219, 232 et 233 du tome II de la dixième année de l'Art, sont ceux de la
chapelle du Château féodal et non de l'église du Borgo.

2- Voir l'Art, 1" année, tome I", page 347, et tome III, pages i85 et 233 : 2 0 année, tome IV, pages 282, 292 et 324, et io° année,
tome II, pages l3a> ,49, 2l8 et 23o.

.E.Wil
 
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