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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

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Nr. 9-10
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Collignon, Maxime: Plaques funéraires de terre cuite peinte: trouvées a Athènes ; (Musée de Berlin)
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https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0251

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PLAQUES FUNÉRAIRES DE TERRE CUITE PEINTE

TROUVÉES A ATHÈNES

(MUSÉE DE BERLIN.)

(Planche 31.)

En 1872, on découvrit à Athènes, derrière l’Orphelinat de Hadji Kosta, un tombeau
de femme contenant une série de plaques de terre cuite d’ancien style attique, décorées
de sujets funéraires. Ces plaques, trouvées à l’état de fragments, furent acquises en
1875 par le Musée de Berlin. C’est là que j’ai eu l’occasion de les examiner, et que j’ai
pu prendre le calque de quelques morceaux. Jusqu’ici, ces monuments sont restés
inédits ; ils ne sont connus que par la description qu’en a donnée M. Furtwængler,
dans son catalogue des vases de l’Antiquarium,' ; ils seront certainement publiés
quelque jour avec tout le soin qu’ils méritent. En attendant mieux, il m’a semblé qu’il
y avait quelque intérêt à reproduire ici, ne fût-ce que par de simples dessins au trait,
d’importants spécimens de la céramique athénienne. Pour les descriptions qui suivent,
je dois beaucoup à l’amicale obligeance de M. E. Pottier, qui a bien voulu me commu-
niquer des notes prises par lui au cours d’un voyage à Berlin, pendant l’automne de
l’année dernière ; ces renseignements m’ont permis de compléter sur plus d’un point
les observations que j’avais recueillies.

Les fragments conservés appartenaient à une série de douze plaques, offrant des
dimensions inusitées ; elles mesuraient 0.37 centim. de hauteur, 0.43 centim. de largeur,
avec une épaisseur qui varie entre 0.025 et 0.03 centim. Contrairement à l’usage suivi
le plus souvent pour les tablettes votives en terre cuite, on n’v remarque aucune trace
de trous de suspension ; il est donc impossible d’admettre que ces monuments avaient
été suspendus aux parois du tombeau. En outre, la direction des méandres tracés à
la partie supérieure des plaques, et qui courent tantôt à droite, tantôt à gauche,
indique qu’elles formaient deux suites distinctes, disposées comme des frises.
M. Furtwængler pense qu’elles pouvaient être encastrées dans les parois de la tombe2.
J’inclinerais plutôt à croire, avec M. Pottier, qu’elles faisaient partie de la décoration

•I. Beschreibunij der Vusensammlimg im Antiquarium, Les Céramiques de la Grèce propre, p. 345, note 4.
nos 4811, — 1826. Cf. Rayet et Collignon, llist. de ta 2. Loc. cit., p. 315.

Céramique grecque, ch. X,p. 148-149. Dumont et Chaplain,

Gazette archéologique. — Annf.k 1888.

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