DOI Heft:
[Mémoires]
DOI Artikel:Fries, ...: Église de Saint-Thomas
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19859#0282
EGLISE DE SAINT-THOMAS.1
L'egläse de Saint-Thomas accuse deux epoques principales de conslruc-
tion.
La premiere comprenanl la tour avec ses deux collateraux, ainsi que le
Las de la croisee des deux transepts et du chceur, presente la transition du
style roman au style ogival.
La forme plein cintre des fenetres, arcs et arcalures, se melant avec
l'ogive, les fortes coionnes engagees dans les piliers carres de l'interieur
de la tour, au rez-de-chaussee, les bases pattees, chapiteaux ä crochets et
tailloirs carres, les arcs ogives avec plales-bandes en retraite; enfm les
fenetres ogivales geminees caracterisent cette epoque de transition.
Sur la facade occidentale, le bas de la tour aujourd'hui ferme par un
mur avec porte, etait, dans le principe, ouvert par trois arcs en ogive sur
deux coionnes et surmontes d'un grand arc plein cintre formant decharge.
On voit encore en place les imposles des deux pieds-droits extremes, les-
quels sont idenliques avec les moulures couronnant les cbapiteaux des demi-
colonnes interieures.
Celle premiere partie a ete commencee en 1141.
La deuxieme epoque, comprenant les cinq nefs, la partie superieure de
la croisee ou coupole, des deux transepts et de l'abside du choeur, est dans le
style ogival entierement developpe.
On ne voulut. faire d'abord qu'une grande nef et deux nefs laterales,
s'alignant avec les deux collateraux de la tour.
Les piles separant ces trois nefs furent faites chacune d'une grosse co-
lonne centrale et de huit petites coionnes engagees, recevant la retombee
des nervures ä double talon.
En cours d'execution on se decida ä ajouter deux autres nefs laterales.
On fit alors au sud une troisieme rangee de piliers, ayant, ä l'interieur
seulement et vers la nef centrale, de petites coionnes engagees correspon-
dant ä Celles des piliers de la grande nef, et sur les trois autres cötes de
doubles talons en Prolongation des nervures des voütes.
Le meme motif de support des nervures fut repete ä l'interieur du mur
qui recut en outre des contre-forts exterieurs.
1. Voir les notes sur l'eglise de Saint-Stienne (vol. CI,p, 150), et sur l'eglisc de Saint-
Nicolas (völ. IV, p. n4).
W Seiue. — T. I. — (M.) *
L'egläse de Saint-Thomas accuse deux epoques principales de conslruc-
tion.
La premiere comprenanl la tour avec ses deux collateraux, ainsi que le
Las de la croisee des deux transepts et du chceur, presente la transition du
style roman au style ogival.
La forme plein cintre des fenetres, arcs et arcalures, se melant avec
l'ogive, les fortes coionnes engagees dans les piliers carres de l'interieur
de la tour, au rez-de-chaussee, les bases pattees, chapiteaux ä crochets et
tailloirs carres, les arcs ogives avec plales-bandes en retraite; enfm les
fenetres ogivales geminees caracterisent cette epoque de transition.
Sur la facade occidentale, le bas de la tour aujourd'hui ferme par un
mur avec porte, etait, dans le principe, ouvert par trois arcs en ogive sur
deux coionnes et surmontes d'un grand arc plein cintre formant decharge.
On voit encore en place les imposles des deux pieds-droits extremes, les-
quels sont idenliques avec les moulures couronnant les cbapiteaux des demi-
colonnes interieures.
Celle premiere partie a ete commencee en 1141.
La deuxieme epoque, comprenant les cinq nefs, la partie superieure de
la croisee ou coupole, des deux transepts et de l'abside du choeur, est dans le
style ogival entierement developpe.
On ne voulut. faire d'abord qu'une grande nef et deux nefs laterales,
s'alignant avec les deux collateraux de la tour.
Les piles separant ces trois nefs furent faites chacune d'une grosse co-
lonne centrale et de huit petites coionnes engagees, recevant la retombee
des nervures ä double talon.
En cours d'execution on se decida ä ajouter deux autres nefs laterales.
On fit alors au sud une troisieme rangee de piliers, ayant, ä l'interieur
seulement et vers la nef centrale, de petites coionnes engagees correspon-
dant ä Celles des piliers de la grande nef, et sur les trois autres cötes de
doubles talons en Prolongation des nervures des voütes.
Le meme motif de support des nervures fut repete ä l'interieur du mur
qui recut en outre des contre-forts exterieurs.
1. Voir les notes sur l'eglise de Saint-Stienne (vol. CI,p, 150), et sur l'eglisc de Saint-
Nicolas (völ. IV, p. n4).
W Seiue. — T. I. — (M.) *